agosto 31, 2005

BLOGUEMOS



Acima de tudo, gosto do poder de síntese do Arioplano

linkei!

agosto 30, 2005

Hoje estou a ouvir...




Um novo conceito de boys band.

Quatro belas vozes, acompanhadas de quatro belos embrulhos!!

agosto 29, 2005

Hoje sinto-me assim...

Adiamento

Depois de amanhã, sim, só depois de amanhã...
Levarei amanhã a pensar em depois de amanhã,
E assim será possível; mas hoje não...
Não, hoje nada; hoje não posso.
A persistência confusa da minha subjetividade objetiva,
O sono da minha vida real, intercalado,
O cansaço antecipado e infinito,
Um cansaço de mundos para apanhar um elétrico...
Esta espécie de alma...
Só depois de amanhã...
Hoje quero preparar-me,
Quero preparar-me para pensar amanhã no dia seguinte...
Ele é que é decisivo.
Tenho já o plano traçado; mas não, hoje não traço planos...
Amanhã é o dia dos planos.
Amanhã sentar-me-ei à secretária para conquistar o mundo;
Mas só conquistarei o mundo depois de amanhã...
Tenho vontade de chorar,
Tenho vontade de chorar muito de repente, de dentro...

Não, não queiram saber mais nada, é segredo, não digo.
Só depois de amanhã...
Quando era criança o circo de domingo divertia-me toda a semana.
Hoje só me diverte o circo de domingo de toda a semana da minha infância...
Depois de amanhã serei outro,
A minha vida triunfar-se-á,
Todas as minhas qualidades reais de inteligente, lido e prático
Serão convocadas por um edital...
Mas por um edital de amanhã...
Hoje quero dormir, redigirei amanhã...
Por hoje, qual é o espetáculo que me repetiria a infância?
Mesmo para eu comprar os bilhetes amanhã,
Que depois de amanhã é que está bem o espetáculo...
Antes, não...
Depois de amanhã terei a pose pública que amanhã estudarei.
Depois de amanhã serei finalmente o que hoje não posso nunca ser.
Só depois de amanhã...
Tenho sono como o frio de um cão vadio.
Tenho muito sono.
Amanhã te direi as palavras, ou depois de amanhã...
Sim, talvez só depois de amanhã...

O porvir...
Sim, o porvir...

Álvaro de Campos

agosto 26, 2005

Neste mundo, afinal, tudo não passa de uma ilusão. Mas deixem-nos viver iludidos e não desmistifiquem o que existe de Belo.

Incendies. Trois jours de lutte pour sauver la troisième ville portugaise.
A Coimbra, terres et hommes consumés par les flammes


Par Marie-Line DARCY

vendredi 26 août 2005 (Liberation - 06:00)

Coimbra (Portugal) envoyée spéciale




A perte de vue, les collines de la région de Coimbra semblent avoir rouillé. Les eucalyptus léchés par les flammes ont conservé parfois du feuillage, passé du vert sombre au gris. Des pins sylvestres, moins coriaces, il ne reste souvent que les troncs calcinés, plantés sur une terre devenue noire. Aussi loin que porte le regard, c'est un paysage de désolation, alors que les fumerolles sont encore visibles ici ou là. «C'est dangereux. L'humus dans la forêt portugaise est très épais. Ça brûle en dessous, ça se propage par l'intérieur, et le feu repart s'il trouve des feuilles sèches», explique un pompier volontaire venu en renfort des environs de Lisbonne. Il lutte depuis deux jours dans la région de Penela, gagnée par l'incendie qui a pris aux portes de Coimbra, troisième ville du pays. Un feu curieux, qui présente rarement un front unique. Il se divise, se multiplie, s'apaise puis repart. Dans la matinée, les sapeurs-pompiers locaux sont chargés des opérations de surveillance : ils doivent agir vite, dès que l'humus, chauffé par le soleil s'embrase à nouveau.

Volontaires. Luis raconte qu'il lutte depuis trois jours et trois nuits sans se reposer. Sur son visage, les sentiments mêlés de lassitude et d'impuissance. Autour de cette équipe, quelques habitants de la ville de Penela. Sergio était en vacances, mais il a rejoint le peloton des volontaires pour sauver ce qui peut l'être. Le jeune homme connaît bien la configuration de sa forêt. «Il y a un vrai problème d'entretien des sous-bois. Les gens ne sont plus là pour le faire, ou on ne sait plus à qui appartient la parcelle. Ça coûte cher, et, en même temps, ces bois-là ne rapportent rien.» Il montre le fouillis d'arbustes, d'eucalyptus encore jeunes, de taillis épais où les ronces défient quiconque d'y pénétrer. Sergio n'a même pas le temps de finir son explication qu'il repart en courant prêter main forte sur un nouveau départ de feu.

De l'autre côté de la colline, en direction de Miranda do Corvo, la ville voisine, on aperçoit un gigantesque incendie. Le ballet des Canadairs et des hélicoptères est incessant. De la route, le point de vue est imprenable sur un moutonnement de collines pour l'instant verdoyantes. C'est là que déjeunent quelques habitants. «On n'y comprend rien. Hier, le feu était chez nous [à Penela, ndlr], aujourd'hui il est là-bas, avant-hier il était derrière cette colline», décrit l'un d'entre eux. A Penela, le dernier grand incendie remonte à vingt-trois ans. Alors on accuse pêle-mêle la malveillance, le manque de moyens, l'absence des pompiers. Puis on se reprend : «Sans les pompiers, on ne serait sans doute plus là», confie une jeune femme venue ravitailler les volontaires. Face à l'imprévisible comportement du feu, les pompiers ont en effet opté pour une stratégie de protection des populations et des biens.

Lamas, mardi. Dans cette bourgade de 300 habitants située plus au nord, on a frôlé la catastrophe. Alors que les gens s'étaient rassemblés près du cimetière à la sortie du village pour surveiller l'avancée des flammes, la panique a été soudaine, les femmes et les enfants se sont enfuis en courant : le feu avait atteint le lieu. Dona Deolinda a couru aussi vite qu'elle a pu devant elle, la tête dans les mains : «J'ai vraiment peur. C'est comme ça depuis hier, et maintenant notre cimetière !» Les larmes coulent. De douleur, et de rage aussi. Une femme jette son seau à terre, consciente du dérisoire de son arme antifeu. L'attente des renforts ne sera pas longue, quinze voitures de pompiers et des hélicoptères prennent position autour du village, soudain en état de siège. L'unique bar s'improvise camp de base, des hommes épuisés viennent y chercher un bref réconfort au milieu du bruit incessant des camions-citernes.

Colère. Coimbra, qui abrite l'une des plus anciennes universités d'Europe, domine fièrement le fleuve Mondego. A la périphérie, l'urbanisation gagne sur la forêt, au lieu-dit Santo Antonio dos Olivais. «J'ai passé deux jours et deux nuits sans prendre de repos. Les flammes ont léché les murs de ma maison», explique Jorge Castilho. Sa maison est construite sur les cinq hectares de bois dont il a hérité. «J'ai dépensé 10 000 euros il y a dix ans pour aménager ma petite forêt et ouvrir des chemins qui n'existaient pas. Maintenant, ça a brûlé, je veux bien recommencer. Mais cette fois-ci, dans le cadre d'un plan global d'aménagement du territoire.» Dans une autre rue, un immeuble qui abrite près de cinquante familles a aussi été menacé. Les habitants ont la colère au bord des lèvres. «C'est inadmissible. Le bois devant nous n'a jamais été entretenu. La forêt est toute proche, rien ne l'empêche de venir jusqu'ici. Et c'est ce qui c'est passé», s'exclame Antonio Mateus. Lui et ses voisins ont évité l'embrasement de leur immeuble. «Les feux se préparent en hiver et se combattent avec un verre d'eau l'été venu», lâche-t-il, fataliste.

Le retour de la chaleur estivale a ranimé hier les feux que les pompiers étaient parvenus à maîtriser. Au moins neuf foyers sont hors de contrôle. En une semaine, 73 541 hectares ont brûlé. Et depuis le début de l'année, les incendies ont causé la mort de 15 personnes dont 10 pompiers. A Coimbra règne encore cette étrange sensation d'un danger qui guette. Du feu sous la cendre.

In Liberation

agosto 25, 2005

Chiça!!


Porra! Já estou farta da porcaria das eleições, autárquicas, presidenciais...
Dasss......Já não há pachorra!!!

Isto tudo deve ser por não haver esperanças no horizonte.
Os que lá estão, não me aquecem nem arrefecem, os que para lá querem ir, idem....

Mas quando é que vêm para cá os suecos, afinal??

Não havia aí uma senhora que dizia que se lhe calhasse o euromilhões, comprava Portugal e mandava vir o governo de fora??

Peço encarecidamente à senhora ou senhor (sei lá!) Provedor da Santa Casa que faça o obséquio de cometer uma fraudezinha e dar o justo a seu dono.

Dito!

E continua.....

Ouço a sirene dos bombeiros, mais uns hectares de pinhal que vão deixar de existir. Pinheiros que levaram cinquenta anos a tornarem-se adultos, consumidos pelo fogo em minutos.

A sirene, não sei se devo pensar que é um bom ou um mau sinal. Será bom, porque quer dizer que ainda estão bombeiros disponíveis para combater os incêndios. Será mau, porque é mais um fogo que começa.

A paisagem, por aqui, já está cheia de cicatrizes.

agosto 24, 2005

O inferno continua

Cheguei na segunda-feira de manhã a Tomar deparei-me com um cenário próprio de apocalipse, o ar irrespirável, a nebina causada pelo fumo, o cheiro a cinzas. Os fogos grassam e consomem todo o verde que nos inunda a paisagem.
A serra que vejo de minha casa está preta, desolante. De dia no horizonte vêem-se os focos de fumo denso, à noite a visão toma formas dantescas. Nublinas vermelhas incandescentes que me assolam, que me cortam a alma, que me fazem querer partir outra vez.

Hoje já se respira melhor, já não tenho aquela sensação claustrofóbica, aquela necessidade de respirar novamente o ar puro que normalmente aqui se respira.

No entanto, lá longe, continuo a ver os focos de fumo denso, ouço os helicópteros, pequenos insectos que tentam sugar a energia demasiado potente do fogo. Ainda cheira a fumo, ...infelizmente....

agosto 23, 2005

Novo visual.........espero que gostem!!

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O verde, claro, esse continua. A esperança é sempre a última a morrer e os clichés, também.

Segundo – Os Livros

Comecei pelo Maçon de Viena, conselho de um amigo, que não me desiludiu. A intriga, o enigma, o fascínio de descobrir alguns dos códigos da Maçonaria. Uma viagem pela ditadura salazariana, pela demência hitleriana, pelo despotismo iluminado de Pombal, onde se procuram fórmulas, resolvem enigmas. A História recontada. Lê-se de um trago!

Depois recuei até à Idade Média, até à história romanceada da Papisa Joana, Papa João Anglicus. Uma história apaixonante, um livro comovente, sobre a determinação de uma mulher de uma inteligência rara, num mundo feito para homens. Uma descrição quase cinematográfica das invasões bárbaras, de um período obscuro da história da humanidade contrabalançada por uma história de amor puro. Apaixonante!

Numa hora li o Velho que lia romances de amor de Luís Sepúlveda. A luta do homem contra a natureza e a revolta desta contra a luta do primeiro. Viajei pelas densas florestas amazónicas, através de uma história ecologista onde a principal mensagem tem a ver com a quebra de um ecossistema perfeito, respeitado pelos que lá viveram sempre e despudorado pelos que lá chegaram depois. Tentar fazer do que é selvagem, civilizado, nunca foi tarefa fácil. Lê-se rápido e bem!

Felicidade de Will Ferguson, animou-me as férias. Imaginem um mundo perfeito, onde todos são felizes. É o Inferno! Uma história hilariante, passada na América Moderna, cosmopolita. Frase retida: Lema da vida por Reed, um espalha-brasas....Não fumes, não bebas, não comas carne, morres na mesma!

O melhor que os livros têm, são as viagens imaginárias que fazemos. E acreditem que viajei imenso!

Primeiro – O concerto

Unos, dos, tres, catorce....


In CoExist

U2, o concerto da minha vida, com o grupo da minha vida.
Fiquei extasiada, esmagada, siderada. Ultrapassou as minhas expectativas.
A corrente de energia foi fulgurante, de arrepiar.
A Lua lá alto, o espaço leonino, o orgulho de ser português, as luzes em palco, a voz ouvida pela primeira vez ao vivo, os corpos que se moviam ao som dos acordes, o calor de um Agosto infernal, aqui quase paradisíaco. No fim, o cansaço, a viagem pela frente, e já um toque de “soube a pouco” (apesar de ter durado duas horas) e de “repetia a dose hoje mesmo, outra vez”.

Senti-me novamente jovem, novamente eu.